CONGREGATION DES SŒURS SCOLASTIQUES FRANCISCAINES DU CHRIST-ROI
(Du IIIème Ordre régulier de St. François d’Assise)
- Aperçu historique
Il est très important de savoir, connaître et respecter les origines : En Autriche à Graz en 1843.
Pour bien comprendre le réveil de Saint François d’Assise dont la vie et l’œuvre inspirèrent la fondation des Sœurs Scholastiques Franciscaines du Christ-Roi, il faudrait connaître la situation de l’Eglise et de l’Italie médiévale, déchirée par des guerres tribales, des dissensions…
Entre les XIIème et XIIIème siècles, l’Eglise traverse un moment très obscur de son histoire: des hérésies, l’immoralité, l’exploitation de l’homme pauvre par le riche etc.
Dans ce contexte-là, en Italie, à Assise plus précisément, naquit François en 1182, fils d’un commerçant riche Pietro Bernardone et de dame Pica. Il est élevé dans un luxe sans pareil. Pendant sa jeunesse il a été toujours attiré par la gloire, par le désir de devenir grand et célèbre. Sur ce chemin de gloire, le Seigneur l’a arrêté en lui posant une et unique question: « François, qui peut donner plus, le Roi ou l’esclave » ? François, étonné de la question a répondu: « Bien sûr que c’est le Roi! » « Et alors, pourquoi tu cours derrière l’esclave et laisse le Maître et Roi ? ».
Il se retire du monde, prie intensément, cherche partout comment servir ce Roi déroutant, il demande à haute voix toujours et partout: « Seigneur, que veut-tu que je fasse ? » le Seigneur lui répondit: « Va François, répare ma maison qui tombe en ruine ».
Durant sa courte vie (mort en 1226) il a réparé l’Eglise, il a révolutionné son temps. Attiré par le bon exemple de vie de la prière, de pauvreté radicale, de l’aide envers les lépreux et tous les marginalisés, les foules l’ont suivi
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. Par centaines, puis par milliers. Il n’a pas eu l’intention de fonder un Ordre, mais il en a finalement fondé trois: (Premier, Deuxième et Troisième ordre Franciscain). Lui, il a voulu «seulement » vivre l’Evangile à la lettre et le Seigneur lui a envoyé les frères et les sœurs.
Inspirée par la ‘’prière simple’’ de Saint François d’Assise et préoccupée par l’avenir de la jeunesse féminine d’Autriche, Antoinette Françoise Lampel, une jeune fille, fonde la congrégation des Sœurs Scolastiques Franciscaines du IIIe Ordre Régulier de Saint François d’Assise à Graz, en 1843. Vivant dans les communautés apostoliques, ayant la même Règle, les constitutions propres et de droit pontifical
. Durant des siècles, à l’exemple de St. François en s’occupant des œuvres de charité, sans rien en propre et travaillent où l’Eglise locale les envoie.
La Congrégation est donc née en Autriche, à Graz en 1843, a continué et s’est répandue à Maribor en 1869 et avait sa raison d’être de s’occuper de la jeunesse féminine non scolarisée surtout. Pour le moment les Sœurs Scholastiques du Christ Roi sont présentes dans les deux Amériques, en Europe (Autriche, Allemagne, Italie, Croatie, Bosnie, Herzégovine, Slovénie) en Afrique: Egypte et R.D.Congo.
A Bukavu, elles sont arrivées le 13 Septembre 1974 dans la paroisse de Luhwinja, paroisse canoniquement érigée six mois avant (le 01 mars 1974) et ce à l’appel de Monseigneur Mulindwa Mutabesha M.M Aloys, alors Archevêque de Bukavu. Durant les deux années avant, la correspondance a été intense entre les responsables de la Congrégation et de la province de Split, en Croatie. Les premiers pas n’étaient pas toujours faciles et le premier devoir des sœurs a été d’apprendre la langue locale, le mashi.
Les premières activités comme dans toute mission nouvelle, étaient: la catéchèse, la pastorale, la formation de la femme et la santé.
Avec les aides des bienfaiteurs, amis et la collaboration de toutes les couches sociales, elles ont pu aménager non seulement l’habitat, mais aussi le lieu de travail. Le foyer et un hôpital, une maison de formation mais aussi et surtout, contribuer à donner à des nombreuses mamans l’éducation sur la vie, sur la propreté et tout ce qui fait d’une fille maman et épouse.
C’est parce que la fille n’étant pas suffisamment considérée dans le foyer paternel, ne se voyait réalisée qu’étant devenue maman. La vie a quelque fois beaucoup de facettes, qu’il faut découvrir et ensoleiller.
Elles étaient contraintes de partir de là, le 11.08.1999 après beaucoup de pillages et autres désordres des guerres. Cependant certaines activités ont continué car elles s’y rendaient régulièrement en espérant y revenir un jour. Effectivement, elles y sont retourné jusqu’aujourd’hui
.
Le 01mars 1988 nous avons ouvert la communauté dans la paroisse de Nyantende. Les activités étaient les même comme à Luhwinja: santé, catéchèse, formation féminine.
En 1997 chaque jour pour travailler à l’hôpital, à l’école, à la promotion féminine.
L’insécurité est une grande cause de notre non-installation à Nyantende, nous espérons qu’elle ne va pas durer longtemps.
En 1993, au mois de juillet, la province nous a offert une maison à Bukavu dans la paroisse de Nguba. C’est la maison qui est devenue et reste le noviciat.
Actuellement nous sommes à trois communautés, toutes se trouvant à Bukavu:
- Nguba, Av. Plateau 5
- Maison du noviciat
- Alfajiri: communauté apostolique
- Muhungu-Mater Dei (couvent des sœurs +maison de formation)
- charisme
– Vivre l’Evangile dans la communauté religieuse pour l’amour de Dieu et avec l’esprit franciscain de pénitence, de joie et de simplicité ;
– Former la jeunesse ;
– Exercer d’autres activités au service de l’Eglise.
- Devise
Etre petites et humbles, être joyeuse de pouvoir aider partout. Répondre toujours au besoin de l’Eglise et du monde. Servir désintéressement par l’amour. Tout donner
.
- Objectif
Etre d’abord apôtre dans son pays natal en gardant la disponibilité d’aller ailleurs.
Traits caractéristiques: la petitesse, l’humilité, la joie de servir et le dévouement pour l’Eglise.
- Adresses de contact
1) Av. du Plateau, 5 Bukavu, Tél:
2) Muhungu-Mater Dei – EDAP Tél:
- Conditions d’admission :
– être une jeune fille catholique, baptisée et confirmée (elle doit exhiber le documents pour témoigner qu’effectivement elle a reçu ces sacrements), sincère ayant entre 18 et 25 ans (sauf exception).
– Elle doit appartenir à un groupe de vocation ou présenter une lettre de son directeur spirituel,
– avoir un métier et montrer un certificat d’aptitude physique, preuve de bonne santé physique et psychique.
- La formation
- l’aspirandat :2 ans ;
- postulat, 6 à 12 mois ;
- noviciat : 1 an et le reste selon l’individu (ses aptitudes et qualités).
Après une année de noviciat canonique, la jeune franciscaine émet les vœux temporaires, vœux qu’elle renouvelle chaque année pendant 4 à 6 ans.
Les vœux perpétuels ne sont prononcés qu’à l’issue de cette période intense de vie chrétienne et franciscaine.
Prière simple :
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.
Là où est la haine, que je mette l’amour
Là où est l’offense, que je mette le pardon
Là où est la discorde, que je mette l’union
Là où est l’erreur, que je mette la vérité
Là où est la doute, que je mette la foi
Là où est le désespoir, que je mette la lumière
Là où est la tristesse, que je mette la joie,
O Seigneur, que je ne cherche pas tant, à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre
à être aimé qu’à aimer.
Car,
C’est en se donnant que l’on reçoit,
C’est en s’oubliant qu’on se retrouve soi-même,
C’est en pardonnant que l’on obtient le pardon
C’est en mourant que l’on ressuscite à la vie.